Anzu Chiyoko ♪ [FINIE]

Anzu est une jeune fille assez
mignonne de dix sept ans. Ses cheveux bleus contrastent avec la
pâleur de sa peaux, blanche comme de l'ivoire. On la dirait
immatérielle. Sous sa forme humaine, Anzu à les yeux bleus, un peu
plus clair que le bleu de ses cheveux. Elle à un nez droit, une
bouche assez fini. Son corps est en adéquation avec sa tête : fin.
Ses courbes sont bien dessinées, sa poitrine, assez grosses, n'est
pas proéminente non plus. Son ventre est plat, sans aucune marque de
graisse. Ses jambes sont également fines, mais musclées. Ses fesses
le sont également. Sous sa forme de « monstre » (elle
n'aime pas ce terme, le trouvant trop péjoratif), son corps se
recouvre d'un fin duvet de poil blanc, zébrés de noir. Autre point
notable, elle est né hermaphrodite, et est donc fille et garçon,
bien qu'elle préfère le cacher.

C'est une fille très réservée, très timide. Elle accorde vite (sans doute trop vite) sa confiance à autrui, et fonce dans les ennuis la tête baisée. Sa crédulité fais d'elle une proie facile à berner. Outre cette facette là de sa personnalité, Anzu peut se montrer très égocentrique et égoïste avec les personnes qu'elle apprécie. Elle aime se retirer et être seule pour écrire des poèmes, des nouvelles, ou simplement dessiner des paysages ou des natures mortes. Elle n'est pas très pudique, et aime se promener nu dans sa chambre, même si il y à quelqu'un


Pour ce qui es de sa sexualité, ça ne prends pas grand place dans son esprit, puisqu'elle est encore vierge. Elle se sait bisexuelle. Puisque elle à déjà été attirée par des filles.

Anzu est née dans un quartier défavorisé, pas loin de l'entrée du tunnel vers le lycée des monstres. Dès sa naissance, elle prit conscience de ce qu'elle était. Ses parents l'élevèrent correctement, sans pouvoir lui offrir ce qu'elle pouvait. Durant sa petite enfance, Anzu fut dorlotée par ses parents, qui ne la laissaient jamais sortir du cocon familial. Malgré leurs pauvreté donc, ses parents la couvrirent d'attention, en lui interdisant toute sorte de distraction extérieure. C'est à cinq ans que la jeune fille s'enferma dans le dessin, se révélant être très douée pour ça. Au fur et a mesure que les années passaient, Anzu pris conscience de sa « différence », et se renferma encore un peu plus dans le cocon de feuilles et de crayons qu'elle s'était formé.

Lorsqu'elle eut dix ans, l'âge de raison dit on, sa mère partit avec un autre homme, plus beau, plus fort que son père. Désespère, celui ci sombra alors dans l'alcool. Les spiritueux lui faisaient tourner la tête, jusqu'au point où il en arriva à battre Anzu qui, ne sachant que faire devant son père et ses coups, se laissa battre, croyant ceci normal. Ainsi, pendant près de trois ans, la petite fille reçu, tout les jours, des coups par son père. Et ce modus vivendi dura jusqu'à ce qu'Anzu entre d'urgence à l'hôpital, gravement blessée par son père. Atteinte d'une commotion cérébrale et de multiples fractures, elle fut placée sous coma artificiel pendant près de deux ans, deux ans de sa vie gâchés.

A son réveil, la vie avait changé. Son père avait retrouvé une femme, un travail et sa dignité. Lorsque la petite créature, âgée de quinze ans seulement, rentra chez elle, elle fut accueillie en grande pompe par son père et sa nouvelle belle mère. Durant cette année là, Anzu, encore furieuse contre son père, s'enferma de nouveau dans le dessin, mais aussi dans l'écriture. Elle se mit à écrire des poèmes dont le seul sens évoquait la mort, et parfois la tristesse et le deuil. Pendant près d'un an, elle ne parla pas, préférant les dialogues avec les crayons et les mots...

Mais comment résumer, écrire une vie qui n'est pas encore faite, et dont les épreuves commencent à peine. Anzu à tout à vivre, à tout à se forger. Sa vie n'est pas finie, loin de là, elle doit la commencer. Et elle va la commencer...

C'est un ami qui me l'a passé.