Songeuse dérangée [LIBRE] Terminé

J'avais un peu de temps libre devant moi et donc je décidais de m'éloigner un peu de toute cette agitation, de toutes ces personnes. Moi qui avait passé presque toute ma vie seule et sans amie, j'aimais ma solitude. Alors, me retrouver en internat, entourée comme cela ne me plaisait pas tant que ça. Je partit donc loin des bâtiments, visitant par la même ocasion l'extérieur du Lycée Yukai. Cet endroit était vraiment... très interressant. Il y avait entre autres un cimetière et un lac de couleur rouge. Rouge comme le sang, de quoi exciter les vampires affamés. Vraiment drôle quand on savait qu'une des règles principale ici, c'était de ne pas montrer sa nature. Quand je vis la forêt, je la contournais. Je n'avais aucune envie de faire des rencontres, ni-bonnes, ni-mauvaises. Je continuais donc mon chemin. Après tout, j'avais le temps. Et enfin, je tombais sur un lieu qui semblait m'être destiné. Une magnifique falaise...

De là où je me trouvais, je sentais un vent puissant, d'une température exquise. Je m'avançais encore. J'étais maintenant tout au bord de la falaise, respirant un grand coup, les yeux fermés. C'est fou ce que j'aurais eu envie de me jeter, pour me rattraper à un mètre du sol grace à mon pouvoir. Mais je n'avais aucune certitude d'être seule, et je voulais garder ma nature secrête aussi longtemps que possible. Vous me direz que de toute façon, c'était la règle ici. Mais je penses que même sans cette règle j'aurais eu cet avis. Bien sur, je savais que cela allait être difficile, car j'avais la mauvaise manie d'utiliser mon pouvoir pour un rien. Ce n'est pas de ma faute, je l'aime tant !! Bref, je me suis tenue tranquile cette fois là, me contentant de sentir le Vent dans mes cheveux, avec les yeux fermés. Soudain, alors que j'aurais voulut que ce moment dure une éternité, des pas glissèrent dans l'herbe derrière moi. Je ne me tournais pas, déçue de ne plus être seule...

Pendant un moment j'attendis. Mais je savais au fond de moi que je ne pouvrrais pas rester indeffinniment comme ça. Il fallait que je sache si la personne dont j'avais entendu les pas était encore là. Je tournais donc sur moi même, regardant la personne. J'étais maintenant dos au vent et mes cheveux jouaient autour de mon visage. J'essayais vaguement que mon visage ne soit pas trop aggressif, ni tendu...

« Réveil-toi, c’est l’heure de se réveiller jeune fille. »

Qui osait me déranger, j’étais si bien dans se noire au silence de mort. Peut-être que si j’ignorais la voix elle s’en irait, oui peut-être. Mais ce ne fut pas le cas, acharnée elle continua à m’appeler me forçant à ouvrir les yeux. Devant moi se tenait une silhouette flou alors je bâtie des paupières pour mieux la distinguer. Un homme, habiller en bleu une casquette sur la tête et un cigare non allumée dans la bouche. Le chauffeur de l’autobus!

« Réveillée diablesse aux bois dormant? Nous sommes arrivés. »

Avait-il dit avec un rire de dément, qui me fit frissonnée, tout en retournant à l’avant pour ouvrir la porte, je ne perdis pas de temps à sortir du bus, impatiente de ne plus entendre ce sont qui grinçait à mes oreilles. Après m’avoir souhaité bonne chance il repartie par le tunnel que nous venions de franchir dans un crachotement de fumée. Je m’étirée de tout mon long en me frottant les yeux, cette petite sieste m’avait fait du bien. Dans l’avion qui m’avais amené de la Louisiane au Japon j’avais été incapable de dormir terrorisée tout au long à l’idée que l’avion s’écrase. Qu’est-ce qui m’était passé par la tête pour écouté un documentaire sur les craches aérien avant de partir. Sac à dos sur l’épaule et sac Adidas en main je partie vers la grande bâtisse qui se découpait au loin. Le long du chemin je bordai le lac rouge sang qui s’étendait à perte de vue, ça me donnait un peu soif mais pour rien au monde je n’aurais sautée dedans pour vérifier si le sang remplaçait vraiment l’eau. Je n’étais pas suicidaire! Pendant que le chemin montait en pente douce je m’écartai un peu du bord tout en continuant ma marche. Bientôt ce fut un véritable précipice qui se tint à ma droite, quand je regardai devant moi le bâtiment avait disparut de mon champ de vision! Pourtant il se trouvait devant moi il y avait à peine trente secondes. Regardant autour de moi je ne vis qu’eau en rouge et forêt morte, alors je continuai tout droit. Bientôt j’arrivai à la fin du chemin, coupé abruptement par une falaise. Moi et mon foutu sens de l’orientation allions retrousser chemin quand je me rendis compte que quelqu’un était assis en équilibre précaire sur le barre du précipice. Je m’avancé vers elle faisant le plus de bruit que possible pour ne pas la surprendre. L’ombre, une fille, à peu près mon âge, se retourna vers moi. Ses longs cheveux, plus foncés que les miens, voletaient autour de son visage et ses yeux verts me regardaient intensément.

« Désolée de vous déranger mais je me suis perdue, oui je sais c’est bête, alors je me demandais si vous pourriez m’indiquer le chemin du Lycée? »

J’espérais que tout avait bien sortir et qu’elle n’allait pas comprendre de travers. J’avais bossée comme une folle pour apprendre à parler japonais et la plupart du temps je me débrouillais comme un chef, mais il arrivait que par fois… Vous voyez.

Un jeune fille au cheveux chatains, plus courts que les miens, et avec des yeux bleu me faisait face, tandis que je ne bougeais toujours pas de mon bout de falaise. Elle portait deux sac, un à sa amin l'autre sur son dos. Je ne l'avais jamais vu, c'était donc surement une nouvelle. A la bonne heure... j'espérais qu'elle ne me poserait pas trop de question sur le lycée, vu que je n'avais rien à dire dessus. N'empêch que cette fille se mit à me parler :

« Désolée de vous déranger mais je me suis perdue, oui je sais c’est bête, alors je me demandais si vous pourriez m’indiquer le chemin du Lycée? »


Je me levais alors, m'approchant de la jeune fille, qui avait à peu près le même age que moi. Je restais quand même à une distance correcte d'elle, par méfiance et par nature. Je n'aimais pas du tout les contacts, quelqu'ils soient. Je pris une inspiration, puis décorchait d'une voix égale :

"Si tu as réussit à te perdre une fois, mieux vaut que je t'accompagne. Cela vaudras mieux que des explications que l'on peut oublier. Je m'appelle Nariwen, Nariwen Akikaze."

Je passais à côté d'elle et repris le chemin du lycée. Je me tournais une dernière fois vers elle pour l'inviter à me suivre. Le long du chemin, je ne décrochais pas un mot, n'étant pas bavarde de nature. Si cette nouvelle arrivante voulait des informations, elle n'avait qu'à demander. Je maudis le hasard d'avoir fait qu'elle soit tomber sur moi, alors que j'étais si tranquile. A croire qu'il voulait que je rencontre des gens, la belle affaire ! J'étais tranquile, sereine dans ma peau de solitaire endurcie. Je n'avais aucunement besoin ni d'amitié, ni d'amour.

Elle se leva, puis s’approcha de moi tout en garda une bonne distance entre nous deux, comme on le ferait avec quelqu’un donc on se méfiait. Cette attitude m’agassa un peu, je n’allais pas la morde ! À moins qu’elle se mette à pisser le sang alors là je ne pouvais rien promettre.

« Si tu as réussit à te perdre une fois, mieux vaut que je t’accompagne. Cela vaudra mieux que des explications que l’on peut oublier. Je m’appelle Nariwen, Nariwen Akikaze. »

Sans rien ajoutai elle me dépassa et commença à marcher se retournant qu’une seule fois pour m’incitée à la suive. Je l’avais dérangeai et elle faisait tout son possible, enfin c’est ce que je ressentais, pour me l’indiquer. Je soupirai un coup, le chemin risquait d’être long, et lui emboité le pas.

« Merci, c’est aimable à vous. Moi je m’appelle Kairie Mizukawa. »

J’espérais quand étant aimable je ne m’attirerais pas ses foudres. Nous marchions depuis un moment, en silence. Nous étions rentré dans la forêt, que j’avais aperçue plutôt, depuis un moment quand je n’en plus pue de cette ambiance tendue à bloque.

« Alors comment c’est le Lycée, je n’en ai jamais fréquentée ? »

J’espérais ne pas m’enfoncé dans sa disgrâce d’avantage, mais que voulez-vous les longs silences me tombent sur les nerfs. Et puis si je l’énervais autant elle n’aurait qu’à me planter là, je me débrouillerais moi-même. Tout contrefait espérons que non, si non j’étais mal barrée. De plus je préférerais avoir une relation amicale plutôt qu’inamicale avec la première personne, appart se chauffeur un peu bizarre, que je croisais ici.

Après ma présentation, la jeune fille avait fait la sienne. Elle s'appellait Kairie Mizukawa. Je ne savais pas de quelle espèce elle était et quelque part, je m'en fichais. De toute façon, généralement, les espèces de monstres detestaient les sorcières. Cela faisait quelques minutes que l'on marchait dans le plus profond silence, ce qui ne me dérangeait pas du tout, lorsque la jeune fille reprit la paroles. Apparement, ce silence était torp pesant à son goût.

« Alors comment c’est le Lycée, je n’en ai jamais fréquentée ? »

Elle me demandait de lui expliquer comment c'était le lycée... De mon point de vue, ou du général ? Parce que le mien avait la particularité d'être... très particulier. Dans tout les cas, il fallait que je dise quelque chose. De nature plutôt intelligente, je me laissais aller dans un raisonnement un peu philosophique, qui résumerait au mieux ce qu'était le Lycée.

"Le lycée, cela dépend de ton caractère. Il y a ceux qui sont très sociable, et qui sont toujours avec des amis entrain de s'amuser. Il y a les anti-sociale qui se dispute toujours avec tout le monde. Et les solitaires... Sinon, les cours, cela dépend si tu aimes la matière ou non, ainsi que le professeur. Ah, aussi, je ne sais pas si tu es au courant mais ici, c'est un Lycée de Monstres. Interdiction de dire de quelle race tu es, ni de te transformer ou d'utiliser tes pouvoirs. Enfin... en principe."

J'avais été très franche en lui avouant les règles et j'avais chuchoté ma dernière phrase dans un sourire malicieux. En effet, j'avais le don d'utiliser mes pouvoirs dans ma vie quotidienne, et presque tout le temps. Même si depuis que j'étais ici, je camouflais toujours les fois où je le faisais. Nous sortimes de la fôret, il restait encore quelques centaines de mêtres avant le lycée. Juste en bordure, il y avait un cerisier sauvage. Je tyendis le bras, en attrapant un au passage, que je dégustais. Les cerises étaient mon pêcher mignon. Nous continuâmes la route...

“Le lycée, cela dépend de ton caractère. Il y a ceux qui sont très sociable, et qui sont toujours avec des amis entrains de s'amuser. Il y a les antisociale qui se dispute toujours avec tout le monde. Et les solitaires... Sinon, les cours, cela dépend si tu aimes la matière ou non, ainsi que le professeur. Ah, aussi, je ne sais pas si tu es au courant mais ici, c'est un Lycée de Monstres. Interdiction de dire de quelle race tu es, ni de te transformer ou d'utiliser tes pouvoirs. Enfin... en principe.”

Je fus un peu déçus par sa réponse, oui j'étais au courant que ce lycée était réservé au monstre, mais aucunement des règles qui l'entouraient. J'aurais aimé pouvoir vivre ma vie d'étudiante sans devoir toujours me voiler la face, mais on dirait que tout ça allait continuer ici. Je la remercié des ces précisions, une personne avertie en vaut deux après tout. Dans le fond le Lycée c'était comme le secondaire avec ses petites bandes et ses rejets, pourvu qu'ici le nombre d'imbécile aux mètres carrée soit moi élevé. Nous sortîmes enfin de la foret morte et le grand bâtiment lugubre fut de nouveau à porté de vue. Juste à côté de nous l'arbre le plus magnifique que je n'avais jamais vue, tout en rose, se dressait de toute sa hauteur. La jeune fille y tendis le bras et attrapa un petit fruit que je deviné être une cerise, à mon tour j'en attrapé quelques une, bien que contrairement à elle je dus sauter pour y arrivée. Nous continuâmes notre chemin pour arriver dans une grande cour entouré de petite muraille et nous y arrêtâmes. Une autre question me trottait dans la tête, mais je n’osais pas la formuler. Et puis zut.

« Merci beaucoup....j'ai une dernière question, le dortoir féminin c'est par où? »

La jeune fille ne dit rien de plus après ma réponse. Elle sauta au niveau du cerisier pour attraper un fruit tout comme moi. Elle était en effet légèrement plus petite que moi. Nous arrivions enfin dans la cour du lycée. La jeune fille parut hesiter puis demanda :

« Merci beaucoup....j'ai une dernière question, le dortoir féminin c'est par où? »

C'était tout comme elle ma destination et je l'invita donc à me suivre. Nous arrivâmes devant ma chambre et je lui designa du doigt le couloir pour lui dire de chercher la sienne. J'allaias refermer la porte sans autre cérémonie, quand ma tête me dit que je n'avais pas été très aimable durant tout le temps où j'avais été avec cette jeune fille. Etait-ce ma faute si j'étais solitaire ? Toujours était-il que je décidais de régler ce petit problème, me montrant un peu plus aimable :

"Je te souhaite bonne nuit. Si tu as besoin d'aide n'hésite pas, je ne mord pas...Moi..."

Je lui fis un clin d'oeil, car je suppose qu'elle avait compris ce que je voulait dire. Je n'étais en effet pas un vampire, ni une autre créature qui vous mordent. Je refermais la porte et m'assis à mon bureau...

Sans rechigner elle m’invita à la suivre, ce que je fis en silence. Nous rassortiment de la cour pour suivre l’un de ses murs jusqu’à notre arriver devant deux grands bâtiments parallèles. Je la suivie à l’intérieur où nous montâmes des escaliers, puis elle fini par s’immobiliser devant une des nombreuses portes. D’un geste de la main elle m’indiqua le couloir et hésita un moment avant de lâcher.

« Je te souhaite bonne nuit. Si tu as besoin d’aide n’hésite pas, je ne mords pas…Moi… »

Sur ces mots elle referma la porte, tant à moi je restai figeai sur le coup. Pourquoi avait-elle rajouté le « Moi », était-elle au courant pour moi? Ça ne me dérangerais pas qu’elle le sache, mais le règlement interdisait de révéler notre nature. N’aller pas croire que je le respecte tout le temps à la lettre, mais si ça se voyait autant que j’étais un vampire cela irait mal. Pourtant les humains ne semblaient pas s’en rendre compte. Peut-être que les monstres avaient une capacité spéciales. Non, non, je m’en faisais pour rien elle avait dit ça… comme ça, oui un mot en l’aire sans importance. Je repris mes esprits et avec un peu de retard je lui lancé de l’autre côté de la porte.

« Merci, à vous aussi. »