Shinuzoa-sensei

● « Cette jeune femme est la perfection incarnée. Elle possède une beauté naturelle irréprochable. Chaque détail de son corps est fait pour attirer, fille comme garçon. Sa chevelure châtain descend jusqu’au creux de ses reins, dessinée par des boucles parfaites. »

« Ses yeux se rapprochant de la couleur de l’or envoûte quiconque osant y plonger son regard. Lorsqu’on prend la peine de s’y attarder, on constate qu’elle est très intelligente mais ses prunelles ne transcrivent aucunes émotions. Sa bouche, pulpeuse et gourmande est le rêve de tout être possédant une once de désir : comment résister à l’envie d’embrasser des lèvres si parfaite ? Son visage est évidemment très harmonieux. La forme de celui-ci donne envie de la regarder éternellement. »

« Son cou est toujours orné d’un magnifique pendentif en quartz rose, qui est le symbole de sa famille transmis de génération en génération porté uniquement par les filles. Ce pendentif descend chastement jusqu’au niveau de sa poitrine généreuse parfaitement dessiné qui la rend encore plus désirable qu’elle ne l’est déjà. Son ventre est plat et rehaussé par un piercing au nombril ayant la forme d’un chat et possédant en guise d’yeux deux cristaux d’or. Ses hanches imposantes sont d’autant plus accentuées par sa taille fine et impeccablement dessinée. Son postérieur rebondit finalise à merveille sa vertigineuse chute de reins. Ses jambes élancés doivent mesurer chacune plus d’un mètres et sont… vous savez… parfaites ! »

« Melona est simplement parfaitement parfaite. Sa peau, claire est presque pâle mais si douce : un tissu de soie semblerait du crin face à une telle douceur. Cette magnifique jeune femme devait mesurer près d’1 mètre 70 et était la plupart du temps plus grande que la majorité des filles qu’elle croisait. En plus de ce physique parfait, sa posture était presque royale. Même la cambrure de son dos était parfaite. En un regard, elle peut mettre tout les hommes (et femmes !) à ses pieds. En un sourire, Melo' leur faisait faire absolument tout.

La beauté est une arme fatale ; attention à ne pas se blesser avec ! »

● « Melona est la fille la plus étrange que je connaisse. Lorsqu’on commence à la connaître, on la trouve lunatique… mais pour moi qui la connait par cœur, je la qualifie de Bipolaire ! »

« 22ho6 » Melona me sourit et rit avec moi-elle a un rire très communicatif. Elle s’amuse, profite de la vie, soutien les personnes qui lui demande de l’aide et le fait parfois sans qu’on ne lui demande absolument rien. Pétillante, gentille, romantique, attentionnée, aimante et singulièrement optimiste en ce qui concerne son avenir, on pourrait presque la qualifiée de "Petit ange"… quoique certains points de sa (forte ! Très forte !!) personnalité démontre le contraire …j’en parlerai plus tard.»

« 22ho8 » Melona est haineuse, particulièrement irritable, odieuse, pessimiste, suicidaire, déprimée et à deux doigts de m’égorger pour lui avoir suggérer une meilleure idée que la sienne. Dans ses moments là, elle peut être extrêmement blessante et méchante. Ses amis "n’existe plus" et elle traite tout le monde comme des êtres inférieurs et la …c’est un monstre. »

« Ses moments sont assez fréquents et lorsqu’elle commence à s’énerver, il ne vaut mieux pas être près d’elle. Lorsque son "changement de personnalité" se produit, il lui reste tout de même des qualités et défauts propres à son caractère de base. »

« Par exemple, Melo" est très orgueilleuse… même si on ne peut pas lui en vouloir, elle peut se le permettre. Elle est également imbu d’elle-même, narcissique, prétentieuse, suffisante, toujours là pour ses véritables amis et par-dessus tout très intelligente. Malgré sa beauté qu’on peut qualifier de surhumaine, elle ne se laisse pas ramollir les neurones pour ressembler à toutes ses superbes femmes (qu’elle surpasse évidemment) qui n’ont que des grains de riz dans la tête. Également, si vs lui faites du mal, ou a l’un de ses amis, elle vous le fera payer se cher que vous regretterez d’être né. C’est une personne de confiance qu’il est plus judicieux d’avoir dans ses amis que dans ses ennemis.»

● «-Madame Shinuzoa, puis-je m’entretenir un instant avec vous ?
- Oui, mais pressez-cous. Ma fille doit me rencontrer.»

Mme Kumiko Shinuzoa regardait son serviteur, assise dans un imposant fauteuil, digne d’un trône royal. A vrai dire, tout son mobilier trahissait sa condition aristocratique. Les Shinuzoa, famille aristocratique ancestrale, sont riches et haut placé dans la société japonaise depuis plus de 1ooans. Les véritables origines de cette dynastie restent assez flous pour ceux qui n’en faisait pas partie. La descendance était assuré essentiellement par des femmes qui, en procréant, léguaient leur matronyme a leurs enfants.

«-Madame, je m’inquiète pour Melona votre fille. Sa santé étant votre principal intérêt, j’ai pensé a venir vous avertir.
-Vous avez prit la meilleure décision, je lui en toucherai mot.»

Des bruits de pas se firent ouïr dans le corridor menant au salon, dans lequel se trouvait Mme Kumiko Shinuzoa et son serviteur. La porte s’ouvrit, laissant apparaitre une jeune fille, n’ayant que 10ans. Elle était magnifique et le serviteur l’a regardait sans ciller, encore moins bouger un membre. La jeune Melona portait dans ses bras un chaton noir.

«-Ma mère, il faut que je vous expose mon problème.»

La mère souriait, regardant sa fille et congédia le serviteur. Elle invita son enfant unique a s’asseoir près d’elle et déposer le chat dans le fauteuil non loin des leurs.

«-Melona ma fille, je suis a votre écoute. Qu’elles sont donc ces choses au sujet desquels vous souhaitez m’entretenir ?
-Madame Ma Mère, je sens que quelque chose m’est cachée. Je sais que je ne suis pas comme Mizuki Shinobu, ma meilleure amie.
-Melona, évidemment que vous n’êtes pas comme Mizuki, votre amie. Vous êtes l’héritière de ce noble nom que nous portons…
-Ma mère, je ne parle en rien de l’héritage de ce nom, mais d’un héritage différent qui serait plus psychique ou physique que matériel ma Mère.»

Kumiko savait pertinemment de quoi voulait parler son enfant. Il était apparement l’heure de changer à jamais la vie de Melona.

«-Ma chère enfant, il est temps pour moi de vous révéler votre véritable identité…
-Madame Ma Mère, je ne suis pas Melona Shinuzoa !?
-Ma douce fille, vous êtes et resterez toute votre vie mon enfant. Ce sont vos origines que depuis 10ans je vous cache pour vous préserver. Melona, vous n’êtes vraiment pas comme votre amie Mlle Shinobu. Vous avez certainement dû le constater, votre beauté dépasse de beaucoup celle des autres filles de votre âge.»

La jeune enfant écoutait les paroles de sa mère et, à chaque instant, tout devenait un peu plus clair. Lorsque sa mère eut fini son récit, Melona avait les larmes aux yeux et s'enfuit à toute allure dans sa chambre. Dans ses appartements, Melona s'installa sur la chaise style victorien noir de son bureau et, dans un tiroir, prit un petit cahier violet cadenassé qu'elle ouvrit et se mit à écrire :




La jeune fille sécha ses larmes et verrouilla ses écrits. Une fois présentable, elle retourna voir sa mère, l’implorant de la laisser intégrer le pensionnat Fukada, au grand dam de toutes les jeunes filles : A peine eut-elle franchit le seuil du Grand Portail qu’une meute de garçons s’attroupa autour d’elle. Depuis ce jour, elle développa une sorte d’agoraphobie et n’osait plus vraiment sortir et encore moins trainer dans les couloirs après les cours. Elle passait donc ces journées dans sa chambre avec Mizuki et, dès qu’elle tentait de sortir, elle trouvait toujours un garçon devant sa porte. Melona prit donc conscience de sa beauté parfaite et de son statut de démon. Les jours passaient, les semaines s’enchainaient et la jeune fille se transformait : sa beauté s’accentuait un peu plus chaque jour et son caractère sombre, lugubre remplaçait ses traits d’humaine. Ayant quitté le foyer, elle ne pouvait demander conseil à sa mère et n’osait pas chercher réconfort auprès de la servante. Ainsi, elle devait se débrouiller seule avec son fardeau de la beauté qu’elle ne parvenait pas à dissimuler. Après 1mois cachée à errer dans les couloirs le soir, après le couvre-feu, elle tomba sur un jeune garçon : Il s’appelait Keïto, Keïto Fukada et était issue d’une famille noble, descendant du créateur de ce même pensionnat.

«Tu es Melona ? Melona Shinuzoa ? La fille dont tout le monde parle !?»

C’est ce qu’il lui dit. Il était évidemment sous son charme, mais lui au moins, il lui parlait et ne lui disait pas sans cesse des "tu es parfaite !", "Je t’aime" et "Epouse-moi". Keïto fuyait aussi les autres élèves qui voulaient tous être son ami. Il était beau et riche… comme elle ! Enfin en moins beau et moins parfait. Alors, chaque soir, ils se retrouvaient et discutaient. Un jour que Melona regretta toute sa vie, elle l’embrassa. Ce jour-là, il était comme devenue stupide et n’avait plus aucune discussion. C’était un zombie. Elle finit sa scolarité dans le pensionnat, évitant tout contact, refoulant même Mizuki, refusant de la transformer en zombie aussi.

A 15ans, le plus étrange des événements se produit :
Melona suivait studieusement son cours de mathématiques et son ventre cria famine. Son esprit s’attarda sur un plat de sushis qui apparut sur son bureau. D’un geste brusque, elle envoya le plateau s’écraser contre le mur. Elle prétexta un mal de tête et quitta la salle en courant. Toujours en galopant, elle se précipita chez elle. Sa maison était à 10min du pensionnat en voiture et, en courant, la belle y parvint en a peine 3minutes. A quoi est-ce du ? Certainement à son autre don ! Elle ouvrit la porte violemment et trouva sa mère, buvant le thé :

«Oh ! Ma chère fille, je ne vous attendiez point en ce jour.
-Ma mère il faut que je vous parle. Me cacheriez-vous autre chose concernant mes origines ?
-Melona, je vous ai tout révélé. Quelques étranges choses se sont produit ?»

La jeune succube expliqua ce qu’il s’était produit, ainsi que la rapidité à laquelle elle était parvenue en cet endroit. Sa mère souriait et était heureuse pour sa fille mais lorsque Kumiko croisa le regard de Melona, toute l’anxiété que cette dernière ressentait fut "communiquée" à sa mère. Etrange… Malgré l’appréhension nouvelle que Mme Shinuzoa ressentait, elle tenta d’expliquer clairement à son enfant ce qu’il se produisait.

«Melona, en plus d’être un être extraordinaire, vous avez des dons ! Et 3 apparemment.
-Comment ça ? Qu’est-ce mère !?
-Et bien, vous pouvez probablement faire ressentir vos émotions aux autres, comme vous l’avez fait avec moi, votre mère. Egalement, l’apparition du plateau de mets sur votre pupitre prouve cotre don de matérialiser chaque chose auquel vous pensez. Et, la rapidité à laquelle vous êtes parvenue ici se traduit par une vitesse surhumaine.»

Melona restait bouche bée, ne sachant que dire. Cela ne lui suffisait donc pas d’être parfaite !? Il lui fallait aussi posséder des pouvoirs. La, Melona tomba sur le sol, remuer par cette annonce. Elle ne retourna pas au pensionnat, se sentant encore plus différente et sincèrement mal à l’aise entouré "humains". Elle avait 15ans et jusqu’au jour de ses 18ans, elle ne fréquenta personne. La belle jeune fille passa ses 3dernieres années à perfectionner ses dons qui se révélait être fascinant. Elle possédait le don de matérialisation, l'aérokinésie, l’empathie avancée et pour finir, des capacités félines telles que l’agilité, la souplesse, la rapidité, la vue, l’ouïe et un sixième sens. Elle ne maitrisait que très mal ce dernier pouvoir.
Un jour, sa mère lui dit :

«Ma chère fille, il est temps pour vous de réintégrer un lieu scolaire. J’ai entendu parler d’un pensionnat, le meilleur du pays.
-Mais mère, vous connaissez mes difficultés à fréquenter d’autres personnes que vous. J’ai du mal a camoufler mon don de "séduction".
-Vous apprendrez là-bas. Il st essentiel pour vous que vous y alliez. Yoko, votre servante, sera a vos côtés et connait votre condition.»

Melona accepta et partie pour le pensionnat, à 18ans, espérant que tout se passe pour le mieux. Elle y passa 3longues années avant d'en devenir professeur. professeur d'Anglais ~ Yes, Sir.

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