Ayako Tatsuhi

Ayako est une femme de taille moyenne. Elle mesure dans les 1m65. Elle trouve cette taille ridicule, car elle est généralement plus petite que les autres. Pour compenser ce complexe, elle porte toujours des talons d'au moins 10 centimètres. Ce choix lui permet également de mettre en valeur sa silhouette longiligne. Sa poitrine voluptueuse fait tourner la tête de bien des hommes. Elle a de longs cheveux noirs qui lui descendent jusqu'à la taille, environ. Elle les attache souvent avec des couettes qui lui tombent sur les épaules, telles deux lianes, prêtent à étrangler ceux qui s'approcheraient de trop près. Ses grands yeux malicieux sont particuliers. Leurs étranges couleurs fascinent autant qu'ils terrifient. Lorsque tous va bien, qu'elle est calme et heureuse, ils sont d'une teinte jaune. Mais lorsqu'elle ressent des émotions violentes, ils deviennent rouge et brûlent comme les feux de l'enfer. Pour finir, sa bouche. En apparence, elle a des lèvres fine qu'elle rehausse d'un gloss rouge sang... à moins que ce ne soit le sang de ses victimes... Elles cachent des dents parfaitement alignées et pointues. Très pointu.
Pour son style vestimentaire, elle s'habille dans les tons noirs et rouges, qui font ressortir sa peau d’albâtre. Elle porte toujours des bottes, cuissardes, souliers, à talons TRÈS hauts, comme expliqué précédemment. Généralement, elle est vêtue d'une jupe très courte fendue sur le côté et d'une chemise qui met largement en valeur son décolté et son cou fin.
En bref, elle a l'allure d'une femme ayant la vingtaine. Elle semble inaccessible, peut-être est-ce une des raisons de son succès.

Ses caractères psychologiques... à vrai dire c'est une question que beaucoup se posent. Lors de son enfance, on devinait déjà une grande force de caractère. Au premier abord, on devine une personne froide et distante. Mais lorsqu'on arrive à entrer dans ses grâces, à lui plaire, à l'aimer telle qu'elle est, alors on découvre une personne d'une grande bonté et bourrée d'humour. Elle aime jouer avec les autres. Elle aime faire souffrir. Mais elle tient plus que tous aux gens qu'elle aime. Elle n'est pas méchante de nature. Juste joueuse et perverse. Bien évidement, elle ne trucidera jamais personne sans être sûre que cet être ne mérite pas de vivre. Elle choisit ses victimes non pas par plaisir. Les seules personnes qu'elle s'autorise à mépriser sont ses ennemis. Elle part du principe que chacun est exceptionnel et qu'il se dévalorise au fur et à mesure.

Ayako sort un petit journal poussiéreux.

1 janvier 1982.
J'ai froid. Je ne sais pas ce qu'il se passe. J'étais à la fête, avec tous le monde quand tout à coup... le noir. J'ai peur. J'ai tellement peur. Que quelqu'un m'aide. Je veux retourner auprès de ma famille.

10 janvier 1982.
Mais où suis-je? Qui suis-je? Que se passe-t-il? Je n'entends plus rien. Tout à l'heure, ou peut-être était-ce hier, ou il y a un mois... Je n'ai plus la notion du temps. Je me rappelle seulement d'un goût ocre de fer et d'une substance liquide. Je me sens forte. Je suis allongée dans une boîte. C'est bizarre... Pourtant je n'ai pas sommeil. Mais où suis-je?

19 janvier 1982.
Je suis enfin sortie de la boîte. Je m'étais assoupie et à mon réveil, c'était tout simplement ouvert. Je me trouve dans une grande forêt. Je vois tous d'une netteté rare... C'est splendide. Chaque cellule de chaque feuille, chaque bruissement... La forêt vit, et j'arrive à entendre battre son coeur. Je marche quelques mètres. Mais pourquoi faire ? Pour aller où ? Avec mes nouveaux sens, j'essaye de repérer une issue, mais partout où mon regard se pose, ce n'est que verdure et animaux. Aucune issue.
Alors que j'allais m’asseoir, une brûlure intense me tenailla la gorge. Qu'est-ce que cette malédiction ? Je m'effondre par terre. J'ai mal. C'est alors que je me vois, dans une flaque d'eau, ou plus exactement que je LES vois. Ces canines, pareilles à des tranchants. Je suis tellement stupéfaite que j'en reste bouche bée. Je les touches avec mes mains, elles sont douces comme de la soie, et sensibles aussi. Je fronce les sourcils et comprends, en même temps, un délicieux fumet arrive à mes narines. Je suis l'odeur, doucement. Puis de plus en plus rapidement. J'accélère. Je cours maintenant, jusqu'à tomber sur un daim. A présent je ne me contrôle plus. Je me jette subitement sur lui avec souplesse et grâce et je le vide de son sang. Sans reprendre mon souffle, sans lever la tête. D'une traite.

21 janvier 1982.
J'ai enfin repéré de l'activité : des bruits lointains. J'ai appris à me contrôler lors de mes chasses, je suis douce avec mes proies. Mais la dernière fois... J'ai faillie. J'ai égorgé un promeneur. Ce n'était pas ma faute Je ne me contrôlais pas. Mais son goût... dieu que c'était bon. C'était meilleur que tout ! J'avais l'impression de boire le paradis à l'état liquide.

3 Mars 1982.
Cela fait maintenant un mois que je suis là. C'est une petite ville dans le Connecticut. Je contrôle à présent totalement ma faim, et je commence à m'établir dans cet endroit. A vrai dire, c'est presque agréable. Ma nouvelle existence me permet tellement de nouvelle chose... J’apprécie tout à sa juste mesure. C'est euphorique.


Voilà. Je pense que vous savez tout. Depuis ce jour, Ayako vagabonde un peu partout. Elle n'a pas vraiment de foyer et se sent parfois seule. Cette académie n'est qu'un étape sur sa route... ou peut-être pas... après tout, c'est enfin l'occasion de rencontrer des personnes comme elle.

Par l'intermédiaire de Yoru ^^