L'arrivée de Nika et son violon. [ Libre ]

C'était le jour "J". Cela faisait une semaine que j'avais... tuer... cette fille. Contrairement à ce que je fais croire, je ne regrette pas tant que ça. Oui, je sais que c'est horrible d'avoir tuer, enfin, ce n'était qu'une simple humaine, même pas capable de se défendre.
Après cela, mes parents m'ont beaucoup crier dessus, ils m'en voulaient, à vrai dire, à cause de moi, une fois de plus, ils allaient devoir partir. Je n'écoutais pas tellement, jusqu'au moment où j'entendis "Tu vas partir dans le monde des monstres"... Pardon ? J'avais commencer à angoisser, je ne connaissais rien des... monstres.

Bref. J'étais à la gare routière, avec ma mère et mon père, on attendait le bus, plus les minutes passaient, plus je sentait comme un poids se poser sur moi, j'avais peur. Quand le bus arriva enfin, me parents me prirent dans leurs bras et me disent d'être forte. Après ces courts mots, ils était partis. Je pris ma valise, l'étui de mon violon et je montais dans le bus. Le chauffeur avait l'air très bizarre mais je décidais de ne pas y porter attention, je m'étais installée au fond du bus, prête à commencer une nouvelle vie, malgré moi.


Plus tard, le bus s'était enfin arrêter, je pris mes affaires et avança vers l'avant du bus, j'avais dit un bref et timide "Au revoir" avant de sortir. Je ne sais même pas si le chauffeur m'avait entendue. Je regardait devant moi, un très beau lac, rouge sang, s'étendait devant moi, il y avait aussi une foret assez effrayante mais j'aimais bien.

- Apparemment je dois aller par là... Génial.

Je prit mes lourdes affaires et commença à avancer dans cette foret à la fois effrayante et attirante. La peur avait commencer à partir et j'avais hâte de découvrir quel genre de personnes, ou plutôt monstres, j'allais croiser ici.

Après de longues minutes de marche je décidais de faire une pause, j'avais poser ma valise à terre et je venais de sortir mon violon de son étui. J'avais envie de jouer. Je pris une grande inspiration, et commença les première notes.

Au même moment, un corbeau se posa devant moi, il écoutait. J'ai toujours apprécier les corbeaux, il sont si noir... si beaux. Et le meilleur dans tout ça c'est que je pouvais les comprendre.
Soudain, il me dit qu'il y avait quelqu'un derrière moi, qui m'écoutait. Je ne bougeais pas et continuait à jouer, mais mes yeux étaient devenus rouges, j'étais prête à me défendre si jamais cette personne m'attaquait. Une fois le morceau terminé, je me retourna vers l'inconnu et le regarda, mes yeux toujours rouges, pourtant je ne fis rien, je n'avais pas envie de me battre et me faire un "ami" ici serait déjà un bon début.